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BOC 2009

L'équipage Christophe Charles-Artigues et Laurent Sleurs ont remporté la 1ère manche, réalisé la pôle position et fait le meilleur temps en course. Lors du ravitaillement dans la 2ème manche, un petit souci de redémarrage nous a fait perdre la course, alors que la moto était en tête de la 2ème manche.

Histoire du Boc 2009

par Laura Ifrah

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Après leur victoire en 2008, je vous laisse découvrir les nouvelles aventures de Pile (Christophe Charles-Artigues) et Face (Laurent Sleurs) dans l’épopée du Bol d’Or Classic
Pile	Face
dans l'équipe Moto Bel'

Chapitre I : Moto Bel’ signe pour un nouveau challenge.
	Lorsque ils sont arrivés sur le circuit, ils ont d’abord pensé à cette machine, …
	Ou à celle-ci
	Ou encore à celle-là.
Puis ils se sont dit que pour mettre toutes les chances de leur côté, il valait mieux se réengager dans l’équipe Moto Bel’, toujours prête pour une compétition pleine de rebondissements.

Chapitre II : Les essais qualificatifs du Samedi 11 avril. Pôle Position pour Christophe Charles-Artigues sur la Guzzi Moto Bel’
	Il a Pile fait ce qu’il fallait Face à des concurrents très redoutables en signant le meilleur temps, 1’57’’556. Trop content d’avoir trouvé un accélérateur à sa main, il faut même lui rappeler qu’il doit rentrer, sinon il serait capable de rester sur le circuit et de ne pas laisser la possibilité à l’autre de courir.

Chapitre III : 1^ère Manche de nuit Samedi 11 avril 19h30. Vainqueur l’équipe Moto Bel’ avec Christophe et Laurent aux manettes
S’élançant donc de la 1^ère place,
	comme une Pile électrique la Guzzi Le Mans Moto Bel’ a pris la tête après une lutte acharnée avec la machine n°2,
	laissant leurs poursuivants groupés loin derrière.
Des trombes d’eau étant tombées sur le circuit juste avant le départ de cette manche, quelques tours après l’abaissement du drapeau, des participants à ce Bol d’Or Classic ont chuté, ce qui a entraîné une neutralisation de la course avec la Safety Car.
La course est alors relancée, l’écart qui s’était creusé entre les participants, est désormais à refaire.
S’en suit la stratégie que chaque équipage a fait, pour gérer au mieux et au plus vite le ravitaillement, qui comprend le changement de pilote et le plein d’essence. L’inarretable Pile a donc laissé sa place, après avoir fait un trou avec le deuxième, mais dans ce genre de course rien n’est jamais gagné d’avance.
Face, à cette situation, devait assurer, et c’est ce qu’il a fait pour terminer 1^er de cette manche de nuit. Et ça n’a pas été facile pour tout le monde.
Comme toujours, les pilotes et les préparateurs échangent leurs impressions et la façon dont fonctionne la moto pour affiner les réglages.

Fidèles supportrices tout sourire, malgré les conditions,au vu du résultat à l’issue de la 1^ère manche

Chapitre IV : Le repos des guerriers
	Après avoir été trifouillé des heures durant (c’est sur elle que les mécanos se sont acharnés les week-end précédents pour que tout fonctionne au mieux),
	la machine elle aussi avait besoin d’un peu de repos, parce que c’est toujours les mêmes qui se font bichonner.
	Alors les mécanos ont posé les gants et ils l’ont laissée se reposer.
Dans le stand réservé aux Guzzi, les espagnols de l’équipe Moto Box ont dépiauté leur moto suite à quelques soucis sur leur machine (entraînement de roue cassé).

Chapitre V : Au garde à vous le Dimanche matin
	Suite aux problèmes du Samedi, l’équipe GUZZI Moto Box à donc participé au Warm up (séance d’un quart d’heure avant la course pour vérifier les nouveaux réglages, si nécessaire) pour être sûr que la machine tourne rond.
	Et apparemment, tout à l’air de bien aller. Le père, ses deux fils et l’équipe qui les accompagnent sont très sereins pour la manche qui arrive.
	Que ce soit du côté des espagnols ou de l’autre Moto Guzzi avec laquelle nous partagions le stand (Scuderia GUZZI), tout le monde se prépare pour un nouveau départ dimanche à 14h sous un soleil qui nous avait délaissé la veille au soir.
Chez Moto Bel’, tout le monde commence à chauffer pneus et pont pour mettre la machine dans les meilleures conditions pour rouler 2 heures, juste avant que le départ de la 2^ème manche ne soit donné.
Et pendant ce temps là, que font les pilotes ??
	Pile quand il faut partir, ils « DISCUTENT », parce qu’entre espagnol et français, seul le langage du pilotage est international (il suffit de parler avec les mains).
Du coup, l’équipe décide de faire une brocante de pièce GUZZI. Mais l’auteure de cette histoire n’a pas compris que le manager prépare toujours les pièces de rechange susceptibles de pouvoir servir si le pilote chute et revient au stand pour réparer et ... finir la course.

Chapitre VI : Et c’est reparti pour 2h
Moto prête,
pilotes prêts,
Certains lisent le journal…
On tire à Pile ou Face pour savoir qui prendra le départ de cette deuxième manche, alors c’est parti pour 56 tours. L’histoire veut que ce soit Pile qui débuta la course (et si vous voulez réécrire l’histoire, on vous attend l’année prochaine pour de nouvelles aventures).

Tous à vos machines.
Il a Pile fait ce qu’il fallait en poussant à la faute la moto n°44 puis en améliorant encore une fois les chronos, la Guzzi Le Mans Moto Bel’ s’est échappée en tête. Alors que la Kawasaki n°2 avait des problèmes, l’autre Kawasaki n°90 et la GUZZI des espagnols en ont profité pour grappiller quelques places.
	Et l’impensable se produit au ravitaillement lorsque, Christophe Charles-Artigues a laissé sa place à Laurent Sleurs, alors qu’aucun problème n’était survenu, le démarreur sans crié gare n’a pas voulu fonctionner, même à la poussette, la MOTO GUZZI n’a rien voulu savoir. Retour au stand oblige et après avoir perdu 7’… Face est reparti dans une situation difficile. Au vu de cette mésaventure, la Moto Bel’ retombe à la 9^ème place dans le classement avec 3 tours de retard. La 3^ème place au général était en train de nous échapper, mais en étant régulier et en cravachant comme il faut, nous sommes remontés à la 5^ème place de la manche. Et lorsque le drapeau mis fin au suspense, nous étions 3^ème au classement général.
Dans cette manche, la n°2 fini 1^ère suivie de la n°90 et de la GUZZI n°99 des espagnols, qui ont montré toute leur détermination. Rien n’était perdu pour eux dans cette manche, même après avoir chuté et en terminant la course sans repose pied gauche, ni pédale de frein, il n’y a qu’un mot à dire, CHAPEAU... et CHAPEAU à Christophe et Laurent qui ont fait un sans-faute
	Soulagement pour toute l’équipe et notamment pour le manager Jacques Ifrah qui partage sa joie avec le pilote D. Moquet qui avait couru sur cette machine et qui s’était imposé lors de la première édition du Bol d’Or Classic en 2003 au côté de Christophe C-A… .
Et les premières impressions échangées entre Pile et Face.

PODIUM
Après cette course mouvementée, le podium, et un tonnerre d’applaudissements pour les 6 acteurs montés sur les trois premières places à l’issue de ces deux manches.
	PODIUM
	REMISE DES PRIX
	COMPLICITE

TOUTE L’EQUIPE MOTO BEL' VOUS REMERCIE POUR VOTRE SOUTIEN